Alain Mondon a été « le starter » de Marie-Louise

Alain Mondon nous a quitté ce mardi. La Fondation Marie-Louise perd un de ses premiers fondateurs. Alain, père d’une fille handicapée, a été très favorable à la création d’un établissement qui pourrait l’accueillir. Yelda son épouse, en contact avec Anne-Marie Rous fut au courant du projet Marie-Louise par cette dernière.

Alain, impliqué politiquement, promis de l’aide, mais une aide surtout professionnelle. Très engagé dans le monde des grandes surfaces, il rechercha des sponsors dans tous les domaines, afin  d’aider Marie-Louise. Ces aides alimentaires étaient de grande qualité et permettaient des buffets remarquables lors des fêtes organisées. Sur le plan technique, il trouva du monde dans le mobilier, l’audio, mais aussi dans le matériel de cuisine. Avec toutes ces aides, le démarrage de Marie-Louise fût grandement facilité.

Puis, comme il était très proche du monde sportif, rugby essentiellement, il nous fit aider par tous les internationaux qu’il connaissait. Lorsqu’il devint propriétaire du Leclerc Rouffiac, il nous aida aussi via le monde du spectacle.

Sur le plan de la construction de la première Maison, il trouva même des sponsors au niveau du  matériel de construction. Alain faisait le maximum pour que la MAS de Gratentour puisse ouvrir. Il était très solidaire, gai et tonifiant avec les adhérents de Marie-Louise, pour qu’à leur tour ils s’investissement dans l’association. Toutes les fêtes organisées par ou grâce à Alain, étaient porteuses d’espoir, et allaient dans le sens collectif de Marie-Louise.

Quant à son engagement financier, il fut en tous points remarquable, accompagné par Yelda, Franck et Cyril.

Sur le plan affectif, il souffrait très profondément par le handicap de sa fille, son engagement était sa réponse positive. Alain était le personnage joyeux, dynamique, plein d’humour, d’une grande facilité verbale et toujours prêt à participer à des actions.

Alain a été le starter de Marie-Louise, il a toujours cherché à démarrer les bonnes actions dans tous les domaines afin que l’association, aujourd’hui devenue Fondation, réussisse.

Aujourd’hui, la Fondation Marie-Louise est orpheline d’un adhérent toujours prêt à aider, à créer, à oser, mais toujours dans un esprit d’entraide, même si sa grande personnalité était souvent première. Nous allons garder le souvenir d’un homme gai, positif dans le combat, mais surtout soucieux de travailler en collectivité.

En conclusion, Alain donnait sans demander de retour. Quel exemple !