Le coquelicot est planté

Lui que l’on dit éphémère, un brin champêtre, voire fragile, vient de prendre racine.
Samedi 23 mars, paysagistes d’un jour, parents et bénévoles, tels des artistes, ont ajouté au rouge vif de leur palette quelques touches de jaune, de mauve, de rose et de vert ainsi que bien d’autres couleurs, tout droit inspirées de Dame Nature elle-même.
Botanistes en herbe et autres érudits, je vous donne en pâture, pour la culture des esprits, et c’est un vrai délice, ce florilège express des plus beaux spécimens : altheas, aucubas, cotoneasters, elaeagnus, escallonias, pittosporum et seringas, bon sang mais c’est bien sûr ! 
Mais, comme à « « Marie-Louise », je dirais, plus qu’ailleurs, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, sachez que sur le fond, le terrain avait été soigneusement préparé.
Il y a quelques mois de cela, lors de la présentation de l’établissement aux nouveaux parents,
Jean-Pierre Cornillou, désigné volontaire et pour un temps Le Nôtre, s’est naturellement engagé à
réaliser les jardins de Castel. Très vite il est rejoint par maître Botticelli, pardon, Bottinelli, c’est sûrement le printemps qui me monte à la tête, et Mario dont l’expérience n’est plus à faire.
Forts de 2300 €,  le fruit de leur récolte (1400 € des familles et 900 € de recette intégrale du théâtre de Baziège !), ils ont peu à peu, sans se planter, dessiné le décor.
Le résultat en quelques clics, l’objectif semble avoir touché sa cible !
Devant pareil tableau, à défaut d’être impressionnistes, nous voilà pour le moins assez impressionnés.
Pour en revenir au coquelicot, connu aussi sous le nom de pavot, il arrive qu’il apaise des maux inimaginables, pourquoi pas nos bleus à l’âme ?
                                                                                              Brigitte
 

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