2020 est une année particulière à bien des égards. Pour le Marie-Louisien lambda, une année « sans grand-messe », sans évènement festif, sans convivialité, sans gala de fin d’année n’était pas chose pensable. Et pourtant, dans une actualité improbable, le « truc 19 machin chose » aura été l’élément perturbateur de cet ADN Marie-Louise, qui depuis 37 ans transpire pour donner aux résidants « le meilleur sans vouloir l’impossible ». Les difficultés de la vie, dans l’histoire de Marie-louise, « ça nous connait », aussi fidèles à une devise chère à Claude ROUS, nous allons aller au combat…et les vendanges, nous les ferons…

Il est une tradition sur cette terre occitane et rugbystique qu’est la Haute-Garonne, lorsqu’un match se complique, que le combat est rude, que le terrain est gras, que le vent est glacial, les entraîneurs ont pour habitude de dire « on se resserre autour des fondamentaux et on va y aller au combat, on ne va pas s’échapper…devant l’adversité ».

A la Fondation Marie-Louise, les fameux fondamentaux, ceux qui scellent cette générosité, cet engagement et cette humanité, sont des ingrédients basiques tel que la présence des bénévoles, des parents, des amis/copains/collègues, l’ambiance festive, la gourmandise, le plaisir d’être ensemble, la convivialité.

 

Ce vendredi 09 octobre 2020, à la ferme VIVALDI, sous un beau soleil et une température estivale, c’est un duo rompu aux fondamentaux qui avait calé l’organisation des vendanges solidaires 2020. Ce duo, c’est Gérard SIGU, bénévole de la première heure, et son alter ego Sylvain PERRON, parent de résidante. Ils avaient tout prévu « aux petits oignons », une organisation respectant les consignes sanitaires, le tracteur, la remorque, le repas champêtre, le rosé au frais et même les toilettes de campagne.

 

Dans les compétences et les personnes bienveillantes que la Fondation a la chance d’avoir en son sein, il y avait aussi Christian COURTY au tracteur et à la coordination des équipes de vendangeurs.

A un raisin d’exception, il faut savoir associer un vinificateur de talent et dans ce cas, c’est Francis CASSIN, fidèle parmi les fidèles de la cause Marie-Louise, qui officie en mettant à disposition son chai mais aussi son matériel agricole.

Ce propos serait bien incomplet, si l’on n’évoquait pas les as du sécateur, cette trentaine de vendangeurs confirmés ou d’un jour. Ils se reconnaitront sur les photos, masqués qu’ils sont.

Cette journée fut simplement lumineuse. Une chose est sure, cette future cuvée 2021 aura un goût unique, lorsque dans le monde d’après, NOUS, la grande famille Marie-Louise, le dégusterons. Ces vendanges 2020 seront à coup sûr, ce souvenir que l’on aime raconter à souhait, qui forge une amitié sans faille, cette amitié qui depuis 37 ans scelle le destin d’hommes et de femmes réunis autour d’un idéal, celui de donner le meilleur sans vouloir l’impossible à des êtres humains que le destin n’a pas épargné.

Marielouisement.

David Cambon